
Mutations, variations du nombre de copies des chromosomes, translocations en lien avec les données cliniques et radiologiques pour comprendre les variations interindividuelles.
Publication :
Sponsors:


Collaborateurs: Kids Cancer Centre Sydney,

N'hésitez pas à nous contacter pour nous demander d'autres ressources.
Programme
Compétences
Le transcriptome n’a pas beaucoup été étudié mais nous avait permis de différencier dès le début l’existence d’au moins deux types de gliomes infiltrants du tronc cérébral avec des différences nettes dans le profil d’expression des gènes sur les biopuces (Puget et al, PLoS ONE 2012). Le séquençage des ARN va nous apporter de nombreuses informations nouvelles y compris sur les ARN non-codant qu’on ne pouvait pas bien étudier sur les biopuces.
Certains gliomes diffus de la ligne médiane présentent des altérations structurelles de leur ADN dont les mécanismes de survenue et le maintien ne sont pour l’instant pas bien expliqués. Ces anomalies seront étudiées dans nos différents modèles cellulaires pour identifier les gènes et les protéines impliquées.
Pour bien comprendre les mécanismes principaux qui sous-tendent le développement de ces tumeurs, il faut s’intéresser aux premiers évènements oncogéniques et comprendre comment ils se succèdent chronologiquement. Ces approche nous conduirons aussi à mieux identifier la ou les cellules d’origine de ces tumeurs. Nous utiliserons pour cela, outre des cultures en 2D, des organoïdes ou « minibrains ».
En utilisant des pools de lentivirus codant pour des antisens (shRNA) contre differents ensembles de gènes pour infecter les cellules tumorales , cette stratégie permet d’identifier les gènes qui sont indispensables à la survie à l’état basal ou en présence d’un autre agent thérapeutique (létalité synthétique). Alternativement, une stratégie CRISPR/Cas9 sera être utilisée.
La radiothérapie est seulement transitoirement efficace et encore pas chez tous les patients. En analysant nos modèles cellulaires et les cohortes de patients traités nous essayons de déterminer les biomarqueurs associés à la réponse à la radiothérapie. Nous utilisons des stratégies de suivi de lignage par fluorescence et de DNA barcoding pour suivre l’évolution des clônes tumoraux après irradiation in vitro et in vivo. Pour observer la dissémination tumorale dans les tissus cérébraux, nous utilisons des procédés de transparisation et de la microscopie à feuille de lumière.
Les modèles de xénogreffe avec des cellules tumorales marquées permettent d’étudier l’invasion in vivo. Les transcripts murins peuvent être distinguer des transcripts humains après déconvolution du RNAseq. Les modifications de l’expression des gènes du stroma peut alors être suivie durant la croissance tumorale.
Pour étudier les interactions entre les cellules tumorales entre les protéines de la matrice extracellulaire d’une part et les cellules stromales d’autre part, nous utilisons des systèmes de culture en 2D et des modèles en 3D (cultures de cellules tumorales sur des tranches de cerveau murin).
Ces correlations peuvent être faites à la fois chez le patient de façon ponctuelle au diagnostic et chez les modèles animaux et cette fois de façon longitudinale sans traitement ou après irradiation. Des IRM à très haut champs (11,7 Tesla) sont utilisées pour augmenter la résolution spatiale. Les modifications de l’IRM des patients peuvent être comparées à celles réalisées chez l’animal où ces dernières peuvent être corrélées à l’histologie et à la biologie.
Ce syndrôme est du à une perte de fonction des 2 gènes codant pour une même protéine impliquée dans la réparation des mutations entrainant un mesappariement au niveau de l’ADN. Il est responsable de la survenue précoce de tumeurs lymphatiques, de tumeurs cérébrales et de cancers du colon. Ces tumeurs s’accompagnent d’un très grand nombre de mutations. Nous étudions spécifiquement l’oncogénèse particulière des gliomes qui surviennent dans ce syndrôme de prédisposition en utilisant des outils de génomique et en créant des modèles de xénogreffes.
Aucun traitement médical n’a montré son efficacité dans aucune forme d’épendymome. Les anomalies biologiques récurrentes qui existent dans certains cas ne sont pas ciblables par des médicaments. L’absence de modèle cellulaire relevant et la rareté des modèles murins handicapent grandement les recherches de nouveaux traitements. Notre objectif est de développer un panel de ce type de xénogreffe représentatif des principaux types d’épendymomes.
En collaboration avec l’équipe de génétique de pédiatrie de Gustave Roussy, nous cherchons à découvrir des syndrômes prédisposant à la survenue des tumeurs en identifiant des situations particulières où une cause génétique peut-être suspectée (très jeune âge, histoire familiale, tumeurs multiples…).
La présence d’une barrière physiologique entre la circulation sanguine et le cerveau empêche la pénétration des médicaments, des agents thérapeutiques et des cellules immunitaires. En injectant des microbulles dans la circulation sanguine puis en les mobilisant avec des ultrasons, cette technique permet d’ouvrir les jonctions entre les cellules de la paroi des vaisseaux permettant ainsi à des grosses molécules voire à des cellules de rentrer dans le cerveau.